2 MAI : DE CIWIDEY À PAPANDAYAN
88 km en 4 heures, sans compter les arrêts, qui dit mieux! Et Il ne faut jamais dire qu’on a fait la pire route, il y a pire. Oui oui.
Lever vers 7h00, notre hôtesse a préparé un petit déjeuner pour ses hôtes (nous et plusieurs géologues qui travaillent sur le site megalithique depuis plusieurs années) : riz frit, œufs sur le plat et galette de chips indonésienne. Parfait pour bien commencer la journée!
La vue de notre fenêtre au lever
On s’asseoit avec 2 des chercheurs, et comme ils parlent anglais, Jacques peut leur poser toutes les questions qu’il se posait sur le site. Nous apprenons ainsi que d’après la datation au carbone, le site pourrait dater de 27 000 ans, ce qui semble impossible et est mis en doute par la communauté scientifique (pour plus de détails, vous avez de la lecture ICI (article rédigé par nos amis de ce matin) ou ICI (en français). Ils ont aussi trouvé des chambres sous le site en 2014 et savent qu’il en existe d’autres. Malheureusement, le gouvernement a demandé que ces chambres soient refermées, donc impossible de les voir pour l’instant. À suivre!
Avec l'archéologue Danny Hilman Natawidhaha, un des principaux responsables du site de Gunung Padang
Nous préparons ensuite les bagages, etc, adieux à tout le monde, selfies, et c’est parti pour 88km.
Selfie avec notre hôtesse
Quelques minutes après le départ, nous sommes déjà au milieu des champs de thé, très jolie route
Les canaux n'irriguent pas seulement les cultures de thé...
D’après Google, la route ne devrait pas être trop pire, sauf un tronçon un peu plus difficile. Pour l'instant, tout va bien en effet.
La route se rétrécit, on commence à grimper dans la montagne
On adore ces mini-routes, mais il ne faut pas rencontrer un véhicule en sens inverse!
Sauf que Google n’a pas prévu qu’un autre tronçon de la route serait fermé et qu’il faudrait prendre un détour. Un Indonésien qui arrive derrière nous alors que nous regardons d’un air bovin la barrière qui nous bloque la route se propose de nous guider sur le détour (et il est où ce détour ?) et nous indique le petit sentier qui part à gauche de la route. Haha très drôle, ben oui que je vais aller avec ma grosse moto sur ce sentier riquiqui!
Ben oui.
OMG! Nous voilà embarqués sur ce sentier qui se transforme parfois en margelle pour rajouter un peu de piquant à la sriracha extra-épicée. Et, pardon, excusez-moi, mais non, il ne peut pas y avoir des gens qui viennent dans l’autre sens, il n’y a juste pas de place.
Heureusement, notre guide leur explique qu’on est dangereux sur nos motos et qu’ils sont mieux de nous laisser de la place, car on ne sait pas conduire, ou quelque chose du genre, mais ça marche, tout le monde se tasse le plus possible pour nous laisser passer. En échange, on essaie de ne pas les accrocher ou de ne pas leur tomber dessus. La torture dure plusieurs kilomètres, avec quelques bonus impliquant de la bouette et des dérapages, mais on s’en sort et on revient sur la route principale en un seul morceau. Les trous ne nous font plus peur maintenant, on a vu pire!
Le reste de la route est plus tranquille jusqu'à l'arrivée en ville.
On arrive à l’hôtel, une chaîne genre Holiday Inn, très standard, Jacques travaille un peu, je planifie les 2 prochains jours et la réservation du prochain hôtel . Jusqu’à maintenant, nous étions les seuls clients dans la majorité des hôtels où nous avons été et depuis que nous nous sommes cognés le nez sur une grille close, je vérifie toujours la veille que l’hôtel où on veut aller a de la place et peut nous recevoir.
L'hôtel RedDoorz near Happy Farm à Ciwidey (17$ CAD)
Nous ressortons ensuite explorer les environs. J’ai vu sur Google Maps que les champs aux cultures colorées n’étaient pas loin et qu’il y avait de petits chemins qui les sillonnaient, sûrement accessibles par les fameuses petites ruelles qui serpentent un peu partout entre les maisons en ville et où seuls motos et piétons ont accès.
On trouve facilement l’entrée d’une ruelle et celle-ci nous amène comme prévu dans les champs qui bordent le village de tous les côtés. C’est magnifique!
Comme d’habitude, nous avons attiré l’attention de tous les enfants du coin et nous remarquons que plusieurs nous suivent. Je les appelle pour leur distribuer des stickers, la plus vieille du groupe s’enhardit jusqu’à nous demander un selfie, ça rigole bien, des mamans nous rejoignent et on jase un peu.
Nous continuons sur notre petite margelle de ciment tout juste large pour les scooters, et qui traverse des cultures diverses : fraises, framboises, choux, oignons, etc. C'est coloré, disposé en motifs géométriques et en terrasse, c’est vraiment joli. Nous croisons d’autres habitants qui nous demandent où nous allons et nous indiquent les endroits intéressants où passer.
Une des mosquées du coin
Après une heure à se perdre dans les champs, c’est l’heure du souper, on retourne à l’hôtel. Notre choix du menu : canard, accompagné de riz, de légumes, de tempeh et de tofu, ainsi que d’un jus de fraises à tomber par terre (sûrement fait avec les fraises qu’on a vues dans les champs).
Soirée relax ensuite.
Celui qui était prévu (téléchargeable) ressemblait plus à ça ICI, la preuve que Google fait bien ce qu'il veut!
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LIRE LA SUITE : 3 ET 4 MAI, PAPANDAYAN
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