25 MAI : TUBAN

 25 MAI : DE NGANJUK À TUBAN

Pas le record, mais proche. Un muezzin zélé dans la mosquée voisine commence à chanter à 3h45. Et continue pendant une heure. Fini le dodo!

On relaxe quand même jusque vers 7h, puis petit déjeuner de croissants en sachets du Indomaret avec cafés en sachet. On prépare ensuite nos sacs et c’est le départ. 105 km à faire jusqu’à notre prochaine destination, Tuban, au bord de la mer. Rien d’excitant, c’est juste une escale d’une nuit.

Beaucoup de tours et détours avec des routes de toutes grandeurs et toutes conditions, mais en général, en bonne condition et très agréables. Il y a des routes plus directes, mais ce sont des autoroutes à péage et nous ne pouvons pas y circuler en moto. De toute façon, on ne le ferait pas même si on avait le droit !

Départ de l'hôtel

Arrêt à un autre concessionnaire Yamaha en passant pour voir s'ils n'auraient pas une suspension pour moi, car j'ai trouvé ma ride un peu trop boing-boing ce matin. Non. Finalement, la personne responsable des locations enverra la pièce requise chez un concessionnaire d'une ville où nous allons passer quelques jours la semaine prochaine. Avez-vous vu comme ma moto est propre propre propre? J'aimais mieux quand elle était sale, ça faisait plus "ouais, tsé, moi j'ai traversé la brousse et le Sahara"

Un autre joli raccourci de Google

On longe un petit canal

Un peu d'adrénaline...

Magnifique route dans les montagnes.  On grimpe!

Traversée de villages et de rizières

Encore des virages dans les montagnes

Notre hôtel, un peu plus hôtel que d'habitude. Air climatisé obligatoire, il fait 35 degrés, on fond. Photo prise sur Internet.

Photo aussi prise sur Internet. On n'est pas rendus Spic and Span.

Après une bonne douche, on va prendre un petit café dans un joli café pas loin et on se dirige ensuite par les petites ruelles vers la plage principale et sa jetée célèbre, la Pantai Boom.

Les très petites ruelles. On n'est jamais sûrs qu'on n'arrivera pas chez quelqu'un, mais c'est rare que ça arrive.

La... plage. Pas une plage de sable, mais une plage de déchets. C'est déprimant.

Il y a des marchandes de poisson partout, je ne peux pas croire qu'ils vont tous se vendre! Mais en attendant, elle rigole bien, surtout parce que ses copines en arrière en rigolent un coup de la voir se faire photographier.

L'entrée (payante) de la jetée. Ça a comme avantage que les petits gars qui nous collent depuis tantôt en nous posant des questions qu'on ne comprend pas nous lâchent, hé hé.

On revient par l'autre côté, là où sont ancrés les bateaux de pêche. Au fond, c'est (le château de Disney) la grande mosquée.

La "plage" est dans un état encore pire

Pas surprenant qu'il y ait plein de ces petits amis autour!

On ressort de cet endroit attristant pour nous diriger vers la place principale où s'élève aussi la grande mosquée. Ça a l'air très festif et de nombreux groupes s'y dirigent aussi, dont ces petites guides (scouts).

La grande mosquée en fête. C'est foule!

Un autre groupe de jeunes musulmans

Passé cette jolie porte, on se retrouve devant une entrée pour la mosquée. Des musulmans nous invitent à entrer, je fais signe que je n'ai pas de voile, ils me montrent une table où je pourrai en emprunter un et Jacques un petit chapeau, mais Jacques est réticent, aussi nous les remercions et nous virons de bord, direction notre hôtel, par les petites ruelles, bien sûr!

Dernier arrêt avant l'air climatisé : le petit café où nous avons été plus tôt, mais cette fois pour prendre un léger souper et un très léger mojitos (sans alcool probablement, malheureusement). Il fait encore terriblement chaud, on est trempés et bougons. Dur dur la canicule! Des chauves-souris géantes voltigent au-dessus de nos têtes, ça c'est cool.

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