13 ET 14 JUIN : CIBODAS

 JEUDI 13 JUIN - DE CIATER À CIBODAS

Route tellement fatiguante aujourd'hui qu'on a juste envie de rester au Bali Ubud Homestay tout le reste de la journée. Homestay superbe, construit par un Balinais qui a voulu reproduire le style de construction de Bali et c'est réussi!
Nous voulions aller nous promener dans les plantations de thé pas loin de l'hôtel ce matin avant de partir, mais les nuages qui se multipliaient au-dessus de nos têtes nous ont plutôt incités à partir le plus vite possible!
J'ai vérifié l'état des routes que nous allons prendre avec Street View (sur Google Maps), surtout que, comme d'habitude, on ne prendra pas la route la plus rapide (et la plus fréquentée) mais des petites routes, tout semble beau et il n'y a que 113 km à parcourir jusqu'à Cibodas. Tout devrait être beau.

Ha ha. Bon, pas les pires routes du voyage, mais on a particulièrement détesté le petit chemin boueux à peine assez large pour une moto qui passait dans les champs et qui aboutissait sur une traverse de chemin de fer grossièrement aménagée pour permettre la traversée des scooters assez fous pour prendre ce chemin. Jacques a commencé par vouloir revirer de bord (refaire tout ce chemin de m...? Noooon), mais je l'ai convaincu que ça valait la peine de faire notre possible pour rejoindre la petite route presque normale qui passait de l'autre côté des rails, à 100 mètres de nous. Sous le regard amusé du cultivateur qui travaillait avec son buffle de l'autre côté de la rue.


Comme il n'a pas voulu que je m'essaie à passer ma moto moi-même, il a passé les deux motos. Difficilement et avec beaucoup de stress, mais il a réussi sans se ramasser dans la boue. Ensuite ça a été mieux. Jusqu'au homestay où il a fallu déplacer les motos sur des dalles hyper-glissantes et inégales.

Et je ne parle pas des quelques dizaines de kilomètres sur des petites routes de montagne super jolies, mais totalement défoncées, où il fallait louvoyer entre les cratères...


Bref, nous étions contents d'arriver! Pour voir tous les vidéos de notre parcours en moto entre Ciater et Cibodas, cliquez ICI

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Petit déjeuner au Alfamart, encore une fois. On se paie la traite, on essaie les cafés Nescafé, presque deux fois plus chers que la marque locale. Verdict : vive la marque locale.

Deuxième arrêt dans un warung au bord d'un magnifique lac créé par un gros barrage. Cette fois pour du thé. Superbe route pendant une vingtaine de kilomètres, jusqu'au barrage de Cirata.


Beaucoup de palmeraies

Dans les palmeraies, la route est belle, mais quand on en sort, ouch!


Ça, c'était encore pire...

Enfin rendus au très joli homestay Ubud Bali

Et le premier bel oiseau que je vois en Indonésie! Ça fait changement des hirondelles, des tourterelles et des moineaux! C'est un Malcoha Rouverdin, mais il a un petit nom indonésien plus mignon, que j'ai oublié évidemment.

Souper à la salle à manger. Encore une fois nous sommes les seuls clients, c'est arrivé au moins 1 fois sur 2 depuis le début de notre voyage. Parfois, même les employés n'étaient pas là la nuit!

Pour itinéraire détaillé, cliquez ICI




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VENDREDI 14 JUIN, JOUR 53 - CIBODAS


Le menu de notre homestay. Comme souvent, une bonne partie des plats proposés ne sont pas disponibles (sold-out, nous dit-on), mais il reste toujours de quoi se substanter! 

Il y a beaucoup de chats à Java, mais on a vu très très peu de chiens, si on compare aux îles qu'on a visitées plus à l'est...


Rencontre au sommet entre deux écureuils. On n'en voit pas autant que chez nous, mais ils ne sont pas rares non plus.

On n'a pas envie de revivre le trafic débile qu'on a vécu hier dans les rues trop étroites de la ville, donc on n'ira pas loin aujourd'hui. Nous sommes au pied d'un volcan qu'on n'a pas encore vu (ben oui, encore de la brume), mais pas d'escalade pour nous. On ira plutôt voir des chutes et se promener dans le jardin botanique adjacent, le Cibodas Botanical Garden. Une autre destination qui doit être bondée les fins de semaine, mais plutôt tranquille la semaine. Et c'est juste à 3 km d'ici, parfait!


Beaucoup de pancartes qui avertissent que les arbres risquent de tomber et des risques élevés de glissements de terrain s'il pleut. Si on entend une sirène retentir, il faut prendre ses jambes à son cou et sortir du parc au plus vite! D'accord, merci.


Pour rejoindre la chute la plus populaire du parc, soit la Air Terjun Curug Ciismun Kebun Raya Cibodas  il faut descendre une centaine de marches très hautes, en pierre avec de la mousse, combinaison parfaite pour se casser la figure. Jacques ne prend pas de chance, il s'accroche à tout ce qu'il peut!



Le grand parc où plusieurs familles font des pique-niques et des selfies.


Retour en ville, on va dans un petit café très mignon, le Cappio Cereal & Coffee. Jacques en profitera pour essayer une nouvelle fois de racheter du data sur son cell, la tentative de ce matin avant échoué (il s'est rendu compte qu'il avait payé un renouvellement sur son numéro de l'an dernier avec sa vieille carte plus bonne)...

Un des jeunes présent au café lui offre de l'aider et de l'amener au magasin pour renouveller son data. Jacques lui demande s'ils y vont en marchant, le jeune rigole et lui dit qu'ils iront en scooter. Jacques met son casque et son manteau, les deux embarquent sur le scooter du jeune, font 50 mètres et arrivent au magasin (...). Jacques est revenu à pied haha. Avec du data pour son cell



Retour au homestay en vitesse, l'orage gronde et le ciel est noir


Une feuille ?  Non, un magnifique papillon!

La seule fois que j'ai vu ça, c'était à l'insectarium, mais il avait une épingle en plus et il n'était pas fort fort...


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