6 JUIN : DE DIENG À PEKALONGAN
Bon, encore des changements de plan aujourd'hui. Notre loueur nous a avisés que le scooter de Jacques arriverait finalement vendredi à 16h à la gare de Pekalongan et que quelqu'un viendrait nous le porter à Dieng (2 heures de route) samedi matin.
Cela veut dire 2 nuits de plus à Dieng. Bon, la dernière nuit n'a pas été blanche comme celle d'avant, merci aux bouchons et au masque sur les yeux, mais il fait frette. Et on est tannés d'avoir frette. Et d'être crottés parce qu'il n'y a pas d'eau chaude et qu'on n'a pas envie de prendre une douche frette quand il fait frette.
On décide donc de partir pour Pekalongan (on n'a jamais entendu parler de cette ville et aucun occidental non plus probablement, mais au moins elle est au bord de la mer et il y fait chaud) et d'y rester 2 nuits en attendant le scooter de Jacques. À voir le nombre de femmes voilées jusqu'aux yeux dans les villages peu avant Pekalongan, on s'attend à trouver une ville très musulmane.
Reste juste à croiser les doigts pour que sa moto fasse gentiment ce dernier trajet sans nous péter un câble (dans tous les sens du mot). Spoiler : elle a bien fait ça et a amené Jacques à bon port, ouf!
Notre petit café préféré près de l'hôtel, on y prend tous nos petits déjeuners (pas de riz au menu, mais des crêpes au bananes et des omelettes aux patates frites, oui oui, c'est bon!). Et les employés ont de la jasette et on rigole bien. Ils sont tristes que ce soit notre dernier matin et nous font de grands adieux
Notre omelette aux frites et le meilleur des cafés mokas!
Retour à l'hôtel en faisant un détour par les champs. Il fait toujours super beau le matin, les nuages arrivent un plus tard (genre quand on est rendus à un point de vue...).
Notre hôtel. Bon, ce n'était pas le meilleur, mais c'était un peu mieux que la dernière fois à Dieng
La sortie de Dieng en direction de Pekalongan au nord-ouest est incroyable. Petites routes larges comme des pistes cyclables et zigzaguant entre les plantations, avec une vue incroyable et l'adrénaline au plafond (les routes ne sont pas en très bon état et les fossés sont parfois bien proches, sans parler des véhicules qui nous croisent). Mais c'est une des routes qui nous a le plus marqué du voyage, vraiment magique!
POUR VOIR TOUS LES VIDÉOS DE CETTE BALADE EN MOTO INCROYABLE, CLIQUEZ ICI
Notre nouveau toit pour les 2 prochaines nuits : le Capital O 93361 Dynasty Inn, à Pekalongan. Il faut montrer patte baguée (et certificat de mariage) pour avoir le droit de coucher dans la même chambre. Mais vu notre âge respectable, la dame à l'accueil nous a crus sur parole. Très bel accueil, et, franchement, à part le manque de lavabo (comme presque toujours) et la couleur, on a ce qu'il faut, surtout l'air conditionné! Pas d'eau chaude, mais l'eau est chaude naturellement, douche très agréable. Et on a reçu 2 beaux kits-cadeaux avec dans chacun : 2 bouteilles d'eau, un gros savon, un dentifrice, une brosse à dents, des biscuits et des chips. Cute hein?
Comme l'hôtel ne coûte pas cher (genre 18$ la nuit), on se paie un repas dans un restau un peu plus chic. Il y a même de la poutine! Mais il va falloir qu'on leur explique la vraie recette, y a une erreur là!
Ma brochette de poulet grecque avec tzatsiki, salades et riz frit assaisonné, délicieux!
On se promène ensuite sur la place principale avec son arc de triomphe (oui oui), c'est toujours la fête le soir. Grosse journée de célébration aussi, puisque c'était le Nyekar aujourd'hui, journée où on va prier pour les défunts dans les cimetières et qui a lieu une fois par mois. Ça fait beaucoup de monde dans les cimetières et dans les rues autour.
Voilà l'"arc de triomphe", avec des bulles qu'un vendeur de savon à bulles se fait un plaisir de me souffler dessus. L'ambiance est vraiment à la fête.
D'un côté de la place, le mall et de l'autre côté...
...la grande mosquée... tout un contraste!
Après la balade, on appelle un Grab pour se faire ramener à l'hôtel. Autant le chauffeur à l'aller que celui au retour étaient très bavards et on a beaucoup jasé avec eux, c'était super le fun! On s'est dit qu'on devrait prendre des Grabs plus souvent, juste pour le plaisir
Pour plus de détails sur l'itinéraire, cliquez ICI
7 JUIN : PEKALONGAN
Petit déjeuner en sachets, classique ces jours-ci. La pancarte au mur nous fait rigoler, un classique dans beaucoup d'hôtels en Asie. Ceux qui ont déjà senti des durians comprendront.
3 petits écoliers taquinent les chèvres au bord de la route sur le chemin de l'école. On a compris quelques jours plus tard pourquoi il y avait tant de stands de chèvres sur le bord de la route tout d'un coup!
On passe encore par les petites ruelles, deux petites cocottes adorables nous font de grands sourires en passant à côté de nous et se font ensuite un high five en se séparant au bout du chemin. C'est tellement agréable d'assister à ces scènes de la vie de tous les jours en Indonésie.
Des ex-belles maisons avec garage et tout et tout, abandonnées. Même le trottoir est inclus, le plus beau de la ville!
Jolies maisons colorées de l'autre côté du mur.
Après une looongue marche (pas si longue, mais comme il fait très chaud, c'est toujours trop long), nous arrivons enfin au bord de la mer. C'est une drôle de ville, pas particulièrement belle ou intéressante (en tout cas, pas ce que nous avons vu), peu d'arbres, un bord de mer trop industriel pour être vraiment agréable, sauf une petite partie aménagée avec des jeux d'enfants, des warungs, une passerelle en hauteur, un espèce de belvédère, un aquarium... c'est là que nous allons nous promener. On achète une boisson au petit warung avec la banderole jaune et on va s'asseoir à l'ombre de la passerelle au bord de l'eau. La gentille dame du warung nous apporte un tapis pour que nous puissions nous asseoir plus confortablement.
Un mignon petit couple qui est venu nous jaser pendant une bonne heure. La dame rêve d'aller en Allemagne, le papa rêve d'aller à la Mecque, en Arabie Saoudite, mais la liste d'attente pour y aller est de 15 ans. Il aura le temps de ramasser ses sous pour y aller! On arrive à se débrouiller avec un tipeu d'anglais, un tipeu d'indonésien et beaucoup de Google Traduction.
Le parc aquatique pour enfants, dans l'eau (on ne sait pas si c'est exprès ou si c'est une conséquence de la montée du niveau de la mer. Mais il n'y a pas d'enfants qui y jouent. D'ailleurs, il n'y a pas grand monde, j'imagine que le soir et la fin de semaine, c'est plus vivant! Au fond à gauche, le belvédère.
On grimpe dans le belvédère sous les yeux amusés des Indonésiens (encore une ville où on a croisé ZÉRO touristes occidentaux...)
La marée est haute. On a d'ailleurs appris plus tard dans la journée que, les dernières années, le niveau de l'océan a dépassé le niveau de la ville et que des murs ont dû être construits pour empêcher la ville d'être inondée.
On voit le parc dans l'eau
On prend ensuite un Grab pour aller au Musée du Batik, en espérant qu'il y aura l'air climatisé! Le Musée n'ouvre qu'à 1 heure, nous irons prendre un café en attendant.
Bon, après moultes recherches, ce km 0 signifierait que la ville de Pandangaran est l'axe de Java (et certains disent même l'axe de l'Indonésie, mais je n'ai pas trop compris ce que cela signifiait). Bon, est-ce que c'est parce qu'elle se situe environ à égale distance entre Jakarta (vers l'Ouest) et Surabaya (vers l'Est)? Mystère, mais, en réalité, ce monument sert surtout de spot à selfies...
Un autre café chic. On se partage un sandwich au thon épicé en plus d'un café moka chacun.
Retour au musée du Batik.
Étonnamment, un guide qui parle anglais est présent pour nous accompagner, on parlera autant de batik que du Canada et de l'Indonésie. Super intéressant. Et l'histoire du batik aussi, ça vaut vraiment la peine d'avoir un guide!
La cour intérieure du musée
Les deux techniques pour le batik, soit peint à la main ou avec des étampes pour reproduire les motifs. J'achète un pantalon style "harem" et Jacques une belle chemise pour étonnamment pas cher (moins de 20$ pour les deux).
Vers 16 heures, comme prévu, la moto défectueuse de Jacques est échangée contre un beau scooter. Je ne sais pas s'il va se remettre de cette humiliation de se promener en scooter avec sa femme qui est en moto . Les adieux sont émouvants...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire