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19 ET 20 MAI : PACITAN

 19 MAI : DE YOGYAKARTA À PACITAN

Dernier petit déjeuner dans notre joli homestay de Yogyakarta, le Abrakadabra, un de nos préférés du voyage jusqu’à maintenant.

Départ pour Pacitan, au bord de l’océan Indien environ 150 km, une grosse journée.

Notre super hôte nous salue lors de notre départ, quel beau séjour nous avons eu!

Beaucoup de trafic au début, mais gérable, et la route est belle. Lorsque nous arrivons dans les montagnes, la circulation se fluidifie au fur et à mesure que la route se rétrécit.





Moins intéressant lorsqu’on arrive près des premières plages qui attirent toutes les familles des villes environnantes, avec l’afflux d’autobus et de véhicules lents que ça implique. Dans ces routes étroites, ce n’est pas rigolo.
Heureusement, une fois les premières plages passées, nous sommes tranquilles pour les 60 km qu’il nous reste à parcourir. En partie sur des routes minuscules et escarpées et en partie sur une nouvelle route, semblable à une autoroute, où il n’y a presque personne et où nous pouvons aussi rouler à 70. Mais le vent intense qui souffle gâche le plaisir, il faut lutter pour garder notre équilibre et le bruit est assourdissant.

Route minuscule et escarpée...

...et autoroute neuve et venteuse

Nous arrêtons pour le lunch à une jolie petite plage.


Dans le warung sur la plage, la gentille dame nous prépare un excellent nasi goreng (riz frit) dont on enlève soigneusement les petits piments rouges dangereux


Deux plats de riz frit avec œuf, morceaux de viande, et légumes + 2 jus d'orange frais = 2.50$ en tout !


La chute sur la plage

Nous arrivons à notre homestay, le Harry's Ocean House 1, vers 15 h 00.




La plage à 100 mètres, bien connue par les amateurs de surf

Souper dans un beau warung, mais assiette un peu décevante, le poulet est rachitique, il y a moins de viande que sur un seul pilon, et il va falloir que quelqu'un m'explique comment manger cette partie plutôt inusitée du poulet (mais pas inusitée en Indonésie, j'en vois souvent au menu, mais on n'en avait jamais eu dans notre assiette).


Pas parfaite, mais fort utile, l'application Google traduction est indispensable pour comprendre les menus et toutes les autres affiches en indonésien!

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20 MAI : PACITAN ET VISITE DES GROTTES

On va prendre notre petit déjeuner dans la belle salle à manger en plein air, tellement agréable!


Départ ensuite pour notre première activité : la visite de la "grotte la plus incroyable de Java", Goa Gong, à environ 1 heure de route.  

On prend un petit détour pour profiter des beaux virages dans la montagne

Un autre raccourci Google, mais on lui pardonne, la route est en mauvais état, mais c'est tellement joli autour!

Par contre, très joli route ensuite qui nous amène jusqu'à Goa Gong

À voir le stationnement, on ne se fera pas piétiner par la foule! La fin de semaine, ce doit être une autre histoire... Ou même plus tard dans la journée.

Même les vendeuses ne sont pas encore là (il est environ 9h30 quand même...)


L'entrée de la grotte

Pas de guide, pas de visiteurs, yes, on est tu-seuls! On a amené nos lampes de poches et nos ventilateurs portables (qu'on met autour du cou, une merveille!). Heureusement, car le taux d'humidité à l'intérieur est genre 500%, tout est mouillé, les marches y compris, ce qui rend les escaliers plutôt périlleux. On les descend touuut doucement!






Deuxième activité, une autre grotte, la Goa Tabuhan, beaucoup moins spectaculaire, son seul intérêt étant d'écouter le guide (obligatoire pour cette activité) taper sur les stalactites pour faire de la musique.... Encore une fois, nous sommes seuls.  Parking pas évident à trouver pour la grotte, surtout quand il n'y a pas d'autres véhicules!




Petit concert

Mmmm, petit problème de compréhension ici... 


Retour en ville par la route principale, aux courbes et au paysage très intéressants, malgré le trafic un peu plus présent que pour l'aller, sur notre route de contournement dans la montagne.

La descente vers Pacitan, magnifique

Arrivée à Pacitan

C'est l'heure du lunch. On a envie de frites ET d'un bon café. Encore une fois, Google Maps est notre meilleur ami et, après un essai raté (café introuvable), nous finissons par trouver LE café qui fait du café et ses frites, le Say Story Pacitan. Mon café-moka est succulent et horriblement riche, j'ai l'impression de boire du chocolat fondu, juste trop bon. Et les frites sont, comme d'habitude, peu nombreuses, mais très bonnes.


On retourne ensuite se reposer un peu au homestay, je remets du data sur ma carte Sim (ou plutôt, je demande à notre hôtesse de le faire pour moi, pas évident quand toutes les instructions sont en indonésien!), 8$ pour 84 gigs pour un mois, pas pire. Puis, direction la plage à 100 mètres devant le homestay. L'homme veut se baigner, moi je suis un peu craintive, les vagues sont fortes et on ne connaît pas les courants.

Entre le homestay et la plage


La plage, déserte et quand même propre (vive les jours de semaine!)

On se baigne, moi un tipeu (en t-shirt et short long), l'homme un peu plus. L'eau est froide, et la marée descendante nous tire un peu trop fort à mon goût.

J'aime mieux embêter les petits crabes

Par exemple, piquer leur bouffe, qui se révèle être un minuscule poisson, trop mimi (je lui ai redonné après quand même)

Oups, ça ce n'est pas des traces de crabe, ni d'humains! Après enquête auprès de notre hôte, celui-ci nous confirme ce que nous pensions : ce sont des traces de varans, nombreux dans la région, tsé les genres de "minis" dragons de Komodo!

Tout d'un coup, la plage perd de son attrait et nous partons à la chasse aux mini-komodos en suivant à peu près leurs traces, fort nombreuses sur un secteur de la plage et s'enfonçant dans les champs qui bordent la plage, ce que nous faisons aussi.


Malheureusement, malgré une recherche intensive, pas de succès


Les pancartes que l'on voit un peu partout au bord de l'océan et qui avertissent que c'est une zone propice aux tsunamis. Merci à Agnès Korb, du Alas Arum Ecolodge, à Bali, qui précise que "c’est depuis le tsunami de 2004 au nord de Sumatra, ils mettent des panneaux comme ca sur toutes les plages de larchipel. Mais l’océan indien est très dangereux, longue faille le long de la côte sud et gros rouleaux… D’où le culte rendu à la reine des mers du Sud, Nyi Roro Kidul, dont les colères peuvent être terribles"



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