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4 ET 5 JUIN : DIENG

 4 JUIN : DE SEMARANG À DIENG

Accidents : Jacques 1 (déjà documenté), Fabienne 1 - pas de jaloux!
Surprise hier alors que je révise l’itinéraire pour y inclure un arrêt au site hindou Gedong Songo et réduire aussi le kilométrage dans la journée (187 km, c’est un peu trop). Ça veut dire aussi trouver d’autres hôtels pour les prochains arrêts aussi. Je réalise alors que nous devons repasser par Dieng, une ville que nous avons déjà visitée il y a quelques semaines et où nous avons écourté notre séjour pour cause d’indigestion de touristes et de trafic (l’un n’allant pas sans l’autre).
Comme Dieng se situe à 117 km de Semarang, c’est une distance raisonnable, donc un bon point de chute. De plus, nous sommes la semaine, et il devrait y avoir moins foule, donc cela vaudrait peut-être la peine d’y rester 2 nuits pour compléter les visites que nous n’avons pu faire à notre dernier séjour.
Aussitôt dit, aussitôt fait, je réserve 2 nuits dans un RedDoorz (genre Days Inn, rien de fancy, mais correct en général). Je n'ai pas le temps de chercher mieux et les hôtels sont très chers en général à Dieng.
Après un petit déjeuner au dépanneur, on affronte le trafic de Semarang pour rejoindre notre premier arrêt, le temple de Gedong Songo, à environ 1 h 15 de Semarang (35 km).  La route pour s’y rendre est pénible au début, c’est très long et très épique de sortir de Semarang, ville de 3.5 millions d’habitants, quand même.


Ensuite, nous arrivons aux montagnes et la route rétrécit ainsi que le trafic.


Un peu avant d’arriver au Gedong Songo, Jacques évite une poule kamikaze, celle-ci ne profite pas longtemps de sa chance, revient sur ses pas et … se jette sous mes roues. Je regarde dans mon rétroviseur s’il y a une poule agonisante sur la route et je vois le scooter qui me suit glisser sur la poule et son passager tomber. Heureusement, il n’allait pas vite et la chute n’a pas été trop brutale. Je ne savais pas trop quoi faire, alors on a continué.

Oups...

Arrivée à Gedong Songo (attention, il parait que la route d'accès devient un gigantesque bouchon les fins de semaine et les jours de congé)

Les volcans nous accueillent

Les stationnements pour motos sont beaucoup plus nombreux, plus grands et mieux organisés que ceux pour les autos. La moto est reine en Indonésie, et l'auto est un parasite (ça, c'est notre opinion personnelle, basée sur le fait que la majorité des routes en Indonésie, en-dehors des autoroutes, ne sont pas conçues pour des autos et que celles-ci sont un vrai danger pour les motocyclistes).

Dès notre arrivée, nous sommes sollicités pour explorer les 4 km (aller-retour) du site à cheval plutôt qu'à pied. On est masos, on le fera à pied. Mais pas si masos que ça, on ne visitera pas tous les temples, juste les 3-4 premiers. Le chemin est très escarpé quand même, et on est plus fascinés par le paysage que par les temples, surtout qu'aucun guide ne parle anglais et ne peut donc nous raconter leur histoire.



Un autre volcan... Il y en a au moins 4 à l'horizon, tout autour de nous



Petite pause près du temple 3.

Le temple 3 et, plus haut, le 4 (on le verra seulement de loin).

On redescend par le chemin des chevaux, c'est beau!!!

Ça ce n'est pas beau, c'est un genre de scolopendre qui traîne un ver de terre, beuh...

Un cheval qui grimpe avec son chargement humain
Le karma me rattrape plus tard, en sortant du temple, alors que nous sommes sur une petite route absolument incroyable, avec vue sur plusieurs volcans. Je décide de m’arrêter pour prendre des photos, je me stationne donc à gauche sur le bord de la route. Malheur, il y a de la petite roche et, alors que je suis presque arrêtée, ma moto dérape et tombe sur le côté et je suis projetée au milieu de la route (pas très fort, mais j’ai quand même le temps de penser que j’espère que les véhicules qui nous suivent ne me rouleront pas dessus!).

La chute filmée en direct...


Heureusement, ils m’évitent gentiment, je me relève rapidement, fait signe aux conducteurs de scooters et autres que je suis ok (j’ai déjà informé Jacques par voie de nos radios de casques), on relève la moto et on regarde les dégâts. Bon, moi, tout va bien, j’aurai peut-être quelques bleus, ma veste, mes pads de genoux et mon casque ont bien fait leur travail. Pour ma moto, le levier de frein avant est croche et mon frein arrière semble coincé. Tout le reste est beau.
Nous sommes à 50 mètres d’un petit village où 4 garages en ligne nous tendent les bras. On arrête au premier, on leur explique le problème, le jeune mécanicien va chercher un nouveau levier de vitesse, change mon levier, redresse ma pédale de frein arrière, 30 mn et 2.50$ après (pièce et main d’œuvre), on peut repartir.

Nos sauveurs de moto

Le reste du trajet sera plus tranquille. Et je ne m’arrêterai plus pour prendre des photos avant d'arriver à Dieng.

Jusqu’à Dieng, ce sera une balade magnifique au milieu de paysages superbes (avec un peu trop de véhicules lents et de trafic en arrivant à Dieng, mais bon).


Un peu d'arriver à Dieng, au milieu des côtes de fou, on arrête pour se reposer et manger un morceau (du poulet frit avec riz, soit une petite cuisse rachitique avec la papatte).

Le paysage autour est superbe, encore une fois

On retrouve le trafic en arrivant à Dieng (mais bien moins intense que les fins de semaine!)

Notre chambre d'hôtel, rien de spécial, un faux balcon, pas de lavabo, on n'a pas testé l'eau chaude. En arrivant, le proprio ne voulait pas qu'on s'installe avant 14 h (heure du check-in), mais il nous a permis de laisser nos bagages dans le lobby. Sauf que le temps de défaire nos sacs et de remplir le lobby avec, il était rendu 13h20 et alors qu'on apportait le dernier sac, il a craqué et nous a ouvert la chambre. Héhé.

On ressort peu après pour aller prendre un bon café dans un très mignon petit café et ensuite pour faire notre activité préférée : nous perdre dans les petits chemins, au milieu des cultures et au milieu des maisons. La grande mosquée est voisine du café et, malheureusement, de l'hôtel et le muezzin est très motivé...





Notre petit chemin dans les champs. Tout le monde nous salue et on salue tout le monde

Un autre petit village à l'horizon

Jacques voulait montrer l'accès à une maison : la moitié du chemin (escalier) pour les piétons, l'autre moitié pour les scooters.

Cimetière avec vue






Jolie rencontre sur le chemin, deux petits garçons qui nous montrent fièrement leurs.. pigeons (?)

On comprend pourquoi quand on voit les enfants s'éloigner d'une centaine de mètres puis lancer les pigeons dans les airs. Ceux-ci retournent aussitôt rejoindre le papa des enfants. Ce sont des pigeons voyageurs en apprentissage, trop cute. Les enfants reviennent en courant rechercher les pigeons et on recommence!

On retourne se poster un peu plus loin pour les relancer encore.

Et la papparazi les suit, évidemment


Jardin sur le toit


On revient tranquillement à l'hôtel par les petites ruelles.


En passant, quelqu'un peut monter le thermostat ici? Il fait 16 degrés à Dieng! Ce matin, on avait l'air climatisé à Semarang pour supporter 34 degrés ressentis. Brrr...

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5 JUIN : DIENG

Quand il fait 12 degrés la nuit dans des maisons pas isolées ni chauffées, on dort comme ça! Et on dort mal, beaucoup de bruit, lumière dans le corridor qui rentre dans la chambre, muezzin qui chante de tout coeur à 5h00 du matin (la mosquée est en face, on ne risque pas de le manquer!).

Il fait beau ce matin, la vue est enfin dégagée sur les montagnes autour


Nous allons faire une petite balade en moto, voir ce que nous n'avons pas eu le temps de voir la dernière fois, sans la horde de touristes de la fin de semaine.

Premier arrêt, un bukit (petit mont), le Sikunir Hill Dieng, dont le sommet promet une vue fabuleuse sur les environs. À la base du mont, on découvre aussi un joli petit lac (on n'en voit pas souvent, comparé à chez nous).

La route est escarpée et en très mauvais état les derniers kilomètres. Et en arrivant au stationnement, la moto de Jacques cale, ne veut plus repartir et commence à... fumer!

Oups, très mauvais endroit pour tomber en panne. Jacques réussit à trouver le problème et à le régler temporairement, mais il faudra s'en occuper au retour en ville. Il est trop fort mon mari! 


Bon, pas le choix, pour arriver au sommet, il faut grimper. 


Évidemment, la brume choisit ce moment pour s'installer sérieusement, gâchant complètement la vue. Pfff.

Nous y sommes ! À nous la vue!

Bon, un peu limitée quand même...

Un peu beaucoup... On peut seulement visualiser dans notre imagination la vallée, les cultures, les montagnes et un ou deux volcans à l'horizon. Bummer.

Sérieusement, quand il fait beau, ce doit être une très belle excursion avec des vues exceptionnelles.  Et probablement une foule exceptionnelle certains jours ou à certaines heures (genre au lever du soleil, toujours populaire!). On se console comme on peut : on n'a croisé personne!
On redescend tranquillement en profitant des quelques petits bouts de paysage que la brume daigne nous dévoiler.

Deuxième étape : un point de vue pour admirer les deux lacs de couleur en bas, le Ratu Pandang Ratapan Anging. C'est le point de vue pour les cheaps, il paraît que l'accès aux lacs est très cher pour les étrangers et le point de vue est une façon plus économique de les voir. Encore là, la brume estompe un peu les couleurs particulières des lacs.



Outre les lacs, on peut aussi grimper un peu et cette fois, le paysage est plus dégagé, je retrouve mes cultures en terrasse avec plaisir! 

On va encore plus haut...

Les formations rocheuses sont très belles

Vue et redescente



L'entrée du site, c'est très joli et très bien aménagé. Beaucoup de spots à selfie, les Asiatiques sont maniaques des selfies, ils peuvent en prendre 10 de suite au même endroit, avec des poses différentes, c'est vraiment spécial de les voir (mais un peu long d'attendre qu'ils aient fini, des fois)...

Troisième et dernière étape : le Sikidang Crater. Chaque site touristique a ses vendeurs du temple, des dizaines de kiosques qui vendent à peu de choses près la même chose et au milieu desquels on est obligés de passer, à l'entrée et à la sortie. Heureusement, les vendeuses ne sont pas trop insistantes et cela reste bon enfant.


Ça bouillonne en titi! Jacques ne testera pas la température de l'eau, cette fois...

L'odeur de souffre est difficilement supportable, surtout quand la vapeur est directe sur nous.


Il y a plusieurs bassins fumants un peu partout, c'est vraiment beau.


Nous allons aussi voir la centrale géothermique qui transforme toute cette énergie en électricité.

On ne voit pas grand chose, mais elle est là!

Souper dans un warung juste en avant de la mosquée...

Suite de la saga de la moto de Jacques. Après quelques tentatives de réparations plus ou moins réussies, Jacques a communiqué avec notre loueur de moto et, comme cela fait plusieurs problèmes électriques que Jacques a avec sa moto, le loueur préfère qu'il ne conduise plus avec, même si elle semble réparée.

Il lui fera donc parvenir un gros scooter NMax le plus tôt possible, si tout va bien, demain. Mais nous serons probablement obligés de rester une nuit de plus ici. 




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LIRE LA SUITE : 6 ET 7 JUIN, PEKALONGAN

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