29 MAI : DE JEPARA À KARIMUNJAWA
Arrivée au ferry
Jasette en indonésien et en langage des signes avec les dames, bien impressionnées par notre voyage!
En attente dans le ferry. Les chaises sont pas mal moins confortables que celles des autres ferrys qu'on a pris l'an dernier, mais au moins pas de films violents! On a trouvé après l'étage supérieur, avec chaises longues, tables, cantine... évidemment une fois qu'il n'y avait plus de place. Nous y sommes arrivés vers 6h, avons récupéré nos billets achetés par notre homestay, et le ferry est parti vers 7h00 et est arrivé vers 11h44 à destination.
On arrive!
On va mettre les motos au garage de motos du homestay
Notre belle chambre dans notre adorable homestay au bord de la mer de Java.
Et notre belle terrasse
De la jolie visite, la mascotte du homestay
Et notre colocataire, un peu bruyant et a tendance à souiller les draps, mais attachant quand même ce mignon gecko!
Martin-pêcheur
Après une après-midi de repos et de lecture, on va admirer le soleil couchant au bord de la mer
Ça a l'air d'une chauve-souris, mais c'est un papillon. Par contre, il y a des chauves-souris géantes, je pensais que c'était de gros corbeaux!
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30 MAI : KARIMUNJAWA
Une autre journée reposante... Le muezzin est loin et est discret, pas de réveil brutal à 4h00!
Beaucoup de lecture, hamac, repos après le petit déjeuner.
Un peu de snorkeling en face du homestay ce matin, bon, pas la meilleure place, coraux mourants, pas beaucoup de poissons, eau un peu trouble,mais tellement relaxant et l'eau est chaude!
Jusqu'à 15h30 où on décide d'aller dans un café en ville et de visiter un peu celle-ci. Met les jambières de moto, met un pantalon, prépare le GPS, les gants, le casque, fait chaud...
On embarque sur les motos et, là, la plus adorable des employées du homestay (ils sont tous adorables, mais Evi l'est particulièrement) passe en moto et nous rappelle que c'est l'inauguration du nouveau café-warung de 16h à 18h , avec snacks, jus, gâteau, etc.
Oups, je pensais que c'était demain, vendredi. Bon, débarque des motos, enlève le casque, etc. Retour dans le bungalow pour se changer et direction le nouveau café!
Il y a déjà beaucoup de monde et les gens continuent d'arriver, beaucoup d'Indonésiens, d'autres propriétaires/gérants de resorts, de homestays ou d'autres structures touristiques, tous des occidentaux qui ont choisi de vivre 6 à 12 mois par année sur cette île, plusieurs étant mariés à des Indonésien(ne)s. On jase avec beaucoup de monde, dont un Français, Jean-Marc Gilonne, que tous ceux qui suivent un peu les pages Facebook sur l'Indonésie et sur Java connaissent virtuellement. Et qui gère aussi un superbe resort à Karimunjawa. C'était cool de le voir en vrai!
Avec Jean-Marc et la gérante du homestay Alam Kita Retreat
Très beau moment, c'était vraiment agréable.
Nous redescendons ensuite au bungalow, Jean-Marc m'a convaincu de faire une excursion en bateau privé sur les îles environnantes pour du snorkeling, dégustation de poisson au lunch, plages paradisiaques, etc.
J'espionne encore une fois les chauves-souris géantes (et les petites aussi), c'est fascinant.
Nous n'avons vraiment pas faim pour le souper après la grosse dégustation à 17h, Evi nous amène seulement un bol avec des restes du party et un jus de fruit du dragon/bananes, mmmm!
Le mignon centre de table créé pour nous par un employé qui nous souhaite un bon souper romantique
Bon appétit à toi aussi!
31 MAI : KARIMUNJAWA
Super journée aujourd'hui, belle croisière en pout-pout (oui oui, le même modèle que celui qu'on avait pris l'an dernier à Komodo et dans lequel nous avions cru notre dernière heure venue), départ vers 9h00, retour vers 16h00!
Origine du nom Pout-pout...
Dès le départ, on se rend compte que la mer n'est pas calme et que notre petit pout-pout en bois tangue pas mal. Et plus nous nous éloignons de la terre ferme, pire c'est. Moi qui n'aime pas particulièrement le bateau, je suis gâtée. Le capitaine confirme que la mer est un peu agitée aujourd'hui, mais il nous rassure en nous disant qu'il est habitué, pas de problème. Du coup, comme il nous a rassurés, il ne juge plus nécessaire de diriger le bateau de façon à ce qu'il soit moins bardassé et ouhlala, ça brasse!
Iiii, la madame est un peu crispée!
4 arrêts au programme : une première île pour faire du snorkeling un peu au large (donc le bateau n'accoste pas).
Au fond, l'île de Karimunjawa.
Notre cuisinier au travail
On mange avec les doigts, bien plus facile finalement!
Puis un spot au milieu de la mer et des vagues, avec une très belle formation de corail et des jolis poissons.
Jacques reste sur le bateau à jaser avec le capitaine pendant que j'admire les tipoissons et les fonds marins.
Ce n'est pas un amateur de snorkeling, car sans lunettes, il ne voit rien, pauvre coco
Et enfin une autre île pour faire une balade. Genre les Indonésiens ont vu que les occidentaux aimaient bien marcher, ils ont donc vaguement défriché un sentier qui va d'un bout de l'île à l'autre (pas un circuit, il faut revenir par le même chemin), zéro intérêt, tant qu'à faire, j'aurais importé des singes, des serpents et des oiseaux pour rendre l'excursion intéressante, hé hé (je blague, là).
Dernier arrêt, l'île avec le sentier inutile. Mais au moins, elle a un warung et on peut offrir du café à nos accompagnateurs et en prendre pour nous.
Petite surprise au retour : spectacle de poissons volants vs des goélands (ou des mouettes). Spoiler : les goélands mènent la partie!
Cela dit, on s'est bien amusés, les coraux étaient en meilleur état que ceux que nous avions vus jusqu'à maintenant en Indonésie, les plages étaient remarquablement propres, notre capitaine et notre cuisinier étaient super sympathiques et rigolos, il faisait beau, les paysages étaient instagrammables (pas par moi), on a eu beaucoup de plaisir!
Est-ce que ça valait le prix élevé de 2 000 000 roupies (200$ environ) pour le bateau privé? Pas sûre, je ne suis pas convaincue que c'était beaucoup mieux que l'excursion de groupe qui coûte 250 000 roupies (25$), à part pour le super lunch et le plaisir d'être juste nous deux.
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1er JUIN : KARIMUNJAWA
Encore une journée très chaude avec 38 ressenti.
Pour ne pas se liquéfier, deux options : faire de la moto ou rester dans l'eau. Nous ferons les deux : un tour en moto pour visiter une partie de l'île, et, en après-midi, une dernière petite sortie de snorkeling en face du homestay pour moi, et baignade pépère pour l'homme.
Notre mignon bungalow... en teck! L'industrie du teck est florissante à Jepara, là où nous avons pris le ferry pour venir ici, et nous sommes toujours épatés de voir le nombre d'habitations et de meubles bâtis avec du teck, qui a l'air aussi commun que la mélanine chez nous, mais est tellement plus beau (et un luxe pour les Occidentaux que nous sommes!).
Il faut mériter notre pitance, le bungalow est très en haut et la salle à manger ainsi que la plage très en bas. 52 larges et hautes marches en pierre nous séparent, ça fait beaucoup de marches à monter chaque jour!
Belle surprise ce matin! On savait qu'il y avait parfois des singes qui venaient visiter le homestay, mais ce n'est pas si fréquent et on était bien contents de voir leur binette ce matin!
Avec le bruit des vagues en arrière, quoi de plus exotique?
En route pour notre balade en moto. On commence par le nord de l'île, on va aller voir un autre homestay et sa propriétaire/gérante avec qui nous avons sympathisé l'autre soir.
L'île est vraiment jolie, rien ne montre qu'elle commence à être de plus en plus prisée par les touristes, les resorts/homestays/hôtels sont discrets, les habitants vaquent à leurs occupations, on ne croise que rarement des touristes qui préfèrent sans doute profiter de tout ce que l'environnement de leur hébergement leur offre.
Pas de publicités le long des routes, d'affiches tapageuses, de terrains sauvagement défrichés en attente de gros hôtels... Les plages qu'on a vues sont relativement propres comparé à bien d'autres endroits en Indonésie, bref, c'est un beau modèle de gestion de l'environnement et de développement touristique et urbaniste.
Et pourtant, tout est là pour favoriser un développement sauvage comme on en voit de plus en plus ailleurs : plages paradisiaques, paysages superbes, accès facile, montagnes, jungle, tellement de potentiel pour des investisseurs gourmands!
Heureusement, il y a quelques obstacles qui empêchent un développement rapide de l'île, entre autres le fait qu'il n'y a pas de sources d'eau souterraine, si j'ai bien compris ce que m'expliquait Jean-Marc, un expatrié français rencontré le 30 mai dernier.
Et, pour les amateurs de partys et de flonflons touristiques, mieux vaut continuer à envahir certaines Gilis, ils ne trouveront pas leur bonheur ici!
Pas de publicités le long des routes, d'affiches tapageuses, de terrains sauvagement défrichés en attente de gros hôtels... Les plages qu'on a vues sont relativement propres comparé à bien d'autres endroits en Indonésie, bref, c'est un beau modèle de gestion de l'environnement et de développement touristique et urbaniste.
Et pourtant, tout est là pour favoriser un développement sauvage comme on en voit de plus en plus ailleurs : plages paradisiaques, paysages superbes, accès facile, montagnes, jungle, tellement de potentiel pour des investisseurs gourmands!
Heureusement, il y a quelques obstacles qui empêchent un développement rapide de l'île, entre autres le fait qu'il n'y a pas de sources d'eau souterraine, si j'ai bien compris ce que m'expliquait Jean-Marc, un expatrié français rencontré le 30 mai dernier.
Et, pour les amateurs de partys et de flonflons touristiques, mieux vaut continuer à envahir certaines Gilis, ils ne trouveront pas leur bonheur ici!
Rizières...
Les routes sont très endommagées, aussi cela nous prend un gros 30 minutes pour faire le 10 km qui nous sépare de notre homestay à Bunga Jabe, situé beaucoup plus au nord de l'île
Un autre très joli homestay sur la plage, pour ceux qui surveillent leur budget
Je retrouve la gentille dame indonésienne rencontrée il y a 2 jours, on se fait une accolade, elle aussi est ravie de nous voir, et elle nous propose une spécialité de l'île : un jus de cassava. Aucune idée de ce que c'est, mais on aime la nouveauté, alors ayo (lets go en indonésien) !
Curieuse, je vais quand même dans la cuisine pour en savoir un peu plus sur cette boisson et les cuisinières se font un plaisir de me la décrire (sans parler anglais, c'est dur!).
Finalement, après avoir compris que ça ressemble à une patate, que ça peut remplacer le riz dans un repas, que ça pousse dans la terre, on trouve une photo sur Internet et je réalise qu'on en a dans nos épiceries : c'est du manioc!
On réalise aussi que c'est toxique si ce n'est pas préparé adéquatement. Ha. Bon, on est encore en vie, il devait être bien préparé! Et c'était très bon en jus, avec du sucre et un filet de chocolat.
Mais ne vous inquiétez pas, aucune chance que je vous en prépare de retour chez nous!
Curieuse, je vais quand même dans la cuisine pour en savoir un peu plus sur cette boisson et les cuisinières se font un plaisir de me la décrire (sans parler anglais, c'est dur!).
Finalement, après avoir compris que ça ressemble à une patate, que ça peut remplacer le riz dans un repas, que ça pousse dans la terre, on trouve une photo sur Internet et je réalise qu'on en a dans nos épiceries : c'est du manioc!
On réalise aussi que c'est toxique si ce n'est pas préparé adéquatement. Ha. Bon, on est encore en vie, il devait être bien préparé! Et c'était très bon en jus, avec du sucre et un filet de chocolat.
Mais ne vous inquiétez pas, aucune chance que je vous en prépare de retour chez nous!
Jacques frime avec les haltères artisanales
Ah, ça c'est mieux!
Départ de Bunga Jabe
Direction ensuite une mangrove qui est malheureusement peu entretenue (personne à l'accueil, heureusement, car le prix d'entrée pour les étrangers est prohibitif, 15$ par rapport à 2$ pour les locaux).
Un exemple des routes endommagées entre Bunga Jabe et la mangrove
Malgré son abandon, les trottoirs sont relativement en bon état ainsi que le belvédère (enfin on l'espère).
La vue en vaut la peine
Je rejoins Jacques qui m'attend un étage plus bas . Une partie un peu trop endommagée de la passerelle nous empêche de compléter le circuit, nous revenons donc sur nos pas.
3e arrêt : la petite ville de Karimunjawa. Rien à signaler, petite ville, une seule ATM qui n'accepte pas toutes les cartes (dont la nôtre), une seule petite épicerie (équivalent du Indomaret), beaucoup de beaux cafés, mignonne.
Arrivée en ville
Ça c'est du poisson qui sèche.
On s'arrête à un des cafés, le Amore Cafe, pour notre lunch léger traditionnel du midi. Étonnamment (et plusieurs personnes me confirmeront qu'elles n'ont jamais vu ça), le niveau de la mer est aussi haut que le niveau du jardin et de la terrasse du café et une partie de ceux-ci sont inondés. Frites et Bintang 0 (bière 0% qui goûte le jus de pommes) pour Jacques, milkshake au chocolat pour moi.
Le ferry qui nous attend pour demain matin, 9 heures.
Nous avions prévu de remonter ensuite le long de la côte est de l'île, mais la chaleur a raison de nous et la mer nous appelle. Retour au homestay pour s'immerger dans l'eau. Le tonnerre gronde, mais l'orage passe au loin, pas de pluie ici.
À notre retour, nos draps ont été changés, le gecko-résident de notre bungalow y ayant fait quelques dégâts les derniers jours.
Pendant que je termine de rédiger ce billet, j'entends les chauves-souris géantes s'installer dans les arbres autour (et les dizaines de moustiques me bourdonner dans les oreilles, c'est la première fois que l'on se fait vraiment importuner par les moustiques, vive le chasse-moustiques et la moustiquaire au-dessus du lit!).
POUR VOIR TOUS LES VIDÉOS DE NOTRE SÉJOUR À KARIMUNJAWA, CLIQUEZ ICI
LIRE LA SUITE : 2 ET 3 JUIN, SEMARANG
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