22 AU 24 AVRIL : JAKARTA

Pour lire notre roadbook (document rédigé avant le voyage et pas entièrement respecté, mais ça pourra quand même vous inspirer pour vos futures aventures à Java), cliquez ICI   

Pour lire les infos sur les préparatifs, les formalités administratives, l'apprentissage de la langue indonésienne, l'itinéraire, le budget, la location des motos, etc., cliquez ICI

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 22 AVRIL : ARRIVÉE À JAKARTA

Que dire... On est enfin arrivés, 35 heures après notre départ, 46 depuis notre réveil samedi matin.
Jacques a ENCORE été fêté dans l'avion, lors du deuxième vol, entre Amsterdam et Kuala Lumpur, avec en plus une petite bouteille de Cordoniu que nous avons partagée.
Vols sans histoire, 13.5 heures entre Amsterdam et Kuala Lumpur (c'est long longtemps!), 1h30 entre Kuala Lumpur et Jakarta.

On remarque le "petit" détour pour ne pas passer au-dessus des pays en guerre, Israël et la Syrie, entre autres

La 2e carte de fête de mon vieux mari de 63 ans

On ne risque pas de manquer d'huile de palme en tout cas 😒

Les marais salants autour de Jakarta 

Arrivés à Jakarta, on se met dans l'immense file qui s'est formée juste avant l'immigration, décourageant. Mais après 10 minutes sans que la file ne bouge, on apprend que, comme j'ai fait les visas en ligne, pas besoin d'attendre, c'est la ligne pour ceux qui ont besoin du visa sur place. Ouf!!
Finalement, avec les nouvelles bornes électroniques, cela prend une minute à sortir de l'immigration, scanne le passeport (visa vu aussi avec numéro de passeport), reconnaissance faciale, et pouf, c'est fait, magique!!
On demande ensuite un taxi Blue Bird par l'application du même nom. Ha ha. En sortant, il y a des taxis partout, c'est genre très long de trouver le bon, et ensuite de retrouver Jacques que j'ai perdu pendant ma recherche frénétique. Heureusement que le chauffeur est patient!
Ça prend une bonne heure et 15 (et 25$) pour couvrir 35 km dans le trafic de Jakarta, mais c'est intéressant de découvrir un peu la ville de nuit et ce qu'on en voit nous impressionne vraiment, bon, surtout des buildings, mais très modernes et colorés, de toute beauté!
On est dans un joli hôtel, on a dû pratiquer notre indonésien en arrivant, l'employé (ou le proprio?) ne parlant pas anglais. Ouch. Mais on a fini par se comprendre et par comprendre les infos du Wi-Fi, c'est ça l'important.

Notre chambre à l'hôtel 107 House Syariah Kalibata, 30$ la nuit

Et notre jolie salle de bains, avec douche séparée, wow, rare d'avoir autant de luxe!

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23 AVRIL : JAKARTA

Pas une journée très intéressante non plus, mais c'était prévu. Ce qui n'était pas prévu, c'était la nuit pénible que j'ai endurée.
D'abord, réveil à 2h30, merci le décalage horaire. À 4h00 les muezzins commencent leur ritournelle qui ne finira qu'à 6h00, avec le relais des mosquées environnantes.


Et commence aussi une bonne migraine qui dégénère rapidement en nausées. Je n'ai pas pu emmener mes médicaments magiques qui contiennent de la codéine, non grata en Indonésie.
Finalement, vers 7h00, on réussit à s'endormir, et au réveil à 11h30 (!), les nausées et le mal de tête ont disparu.
On végète un peu, douche semi-froide, recherche d'une boutique où acheter une carte SIM, on étale un peu plus nos affaires partout dans la chambre...
On sort dans la fournaise (32 degrés quand on était à 3 degrés les journées précédentes, ça tape!) et on marche jusqu'à la boutique pour la carte SIM. Une heure plus tard, après bien des essais et du taponnage sur nos cells, les employés déclarent forfait et nous disent que ça ne marche pas parce que :
1. Nos téléphones ne sont pas débloqués (heu, oui, ça n'existe plus les téléphones bloqués au Canada!)
2. Nous ne les avons pas enregistrés comme nous aurions dû à l'aéroport (heu, non, pas besoin quand on reste moins de 3 mois)
Bon. Plan B. On n'en a pas. Retour à l'hôtel pour étudier la question.
Question étudiée et résolue : on trouve un vrai magasin spécialisé dans les cartes SIM et on prend un taxi pour y aller. Internet recommande GraPARI, lets go, on commande un BlueBird (genre GRAB) et c'est parti vers le Mall Kota Kasablanca, à 6 km.
4$ et 45 minutes plus tard (pour 6 km, ça donne une idée du trafic!), nous arrivons devant... un super mall de 5-6 étages (on a arrêté de les compter après quelques escaliers roulants), d'un modernisme incroyable avec des magasins plus fancys les uns que les autres, des food courts chaque étage, désolée, mais le Eaton Center et autres peuvent aller se rhabiller, c'est un niveau au-dessus et ce n'est qu'un des multiples malls du genre à Jakarta!

Un des magasins avec des gugusses très japonais cutes

Malgré l' "aide" des employés qui ne font que nous indiquer un étage plus haut à chaque étage, nous finissons par trouver le magasin au dernier étage.

À la recherche du magasin perdu

Le voilà, au dernier étage!

Et là, les employés savent comment ça fonctionne pour mettre une carte SIM dans un téléphone étranger! Tout est vérifié : passeport, visa, reconnaissance faciale... notre petite boutique n'avait aucune chance!
Après 30 minutes, on ressort avec 60 gigs pour un mois, pour 8$ (bouh Vidéotron!), enfin!!!

On pige un peu au hasard un restau, le Marugame Udon, parmi les dizaines parsemés partout, on se retrouve avec un plat japonais et des baguettes, bon, ça se mange et c'est bon (et pas donné, 151 000 IDR, environ 12$, un des plus chers de notre voyage).

Un des nombreux food-courts

Ensuite café dans une boulangerie au doux nom français de "Tous les jours", rutilante et remplie de produits tous plus appétissants les uns que les autres et que les gens empilent dans leur panier comme pour soutenir un siège. On se contente d'un croissant super chocolat (pour moi), d'un pain au chocolat pour Jacques et de 2 chaussons aux pommes pour nos petits déjeuners et snacks demain (72 000 IDR, environ 7$). Il y a même des croissants au poulet et au thon, mais pas réfrigérés, pas sûre que mon estomac apprécierait!

Retour ensuite en taxi dans l'heure de pointe. En essayant d'éviter le trafic (ou en profitant de deux touristes poissons), notre chauffeur repasse 2 fois par le même chemin et emprunte de minuscules chemins à peine assez larges pour une auto, en pestant contre le GPS.



La nuit tombe vite

Cela nous prend 1h15 pour revenir à l'hôtel (on se souvient, il est à 6 km!). On finit par abandonner notre taxi qui s'est encore une fois perdu dans des petites rues pas possibles et dont le compteur grimpe allègrement, malgré un tarif maximum fixé d'avance (très peu respecté par les Blue Bird comparativement aux Grabs)



Nous sommes à 12 minutes de marche de l'hôtel, on terminera à la marche, bonne chance monsieur Chauffeur!

Un dernier tour au Indomaret (dépanneur en bas de l'hôtel) pour sortir des sous (avec notre carte Wize, sérieux, la meilleure carte en voyage!) et on quitte la fournaise pour retrouver notre petite chambre climatisée et manger notre soupe Ramen achetée au dépanneur (quand y faut, y faut).
Demain, la vraie aventure commence, avec la livraison de nos motos à l'hôtel demain matin, youhouuu!

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24 AVRIL : JAKARTA

Nous avons finalement décidé de rester à Jakarta aujourd'hui suite à une nuit complètement blanche pour nous deux (le café délicieux mais très fort à 17h n'était vraiment pas une bonne idée). Pas question de partir dans la circulation de Jakarta en moto sans être complètement réveillés!
Alors, journée farniente. On essaie de ne pas tomber endormis pour être vraiment fatigués ce soir. On mange notre petit déjeuner décadent (viennoiseries achetées à la boulangerie hier). Petit tour aussi à l'Apotek (pharmacie) pour demander quelque chose pour dormir (on nous remet un sachet de 4 pilules, on ne comprend pas ce qui est écrit dessus sauf "valériane", ça devrait être OK!
Comme prévu, nos motos nous sont amenées ce matin. La mienne est un peu plus haute que prévue, la poignée de vitesse fonctionne mal et les freins sont mal serrés, elle retourne illico au garage pour se faire ajuster et, surtout, enlever encore de la bourrure dans le siège. Oh lala, je serai plus basse, mais ouch le confort!
Au retour de la bébête, Jacques retourne l'essayer, et tout va beaucoup mieux. Le siège n'est pas tout à fait aussi bas que j'aimerais, mais ça devrait aller.
Repos ensuite, Jacques va jouer un peu sur les motos, installer les bébelles, je reste à l'air climatisé dans la chambre, il fait 33 degrés dehors, ouf!
À 17h00, on décide d'aller au restaurant qu'on a choisi pas trop loin, malheur, il ne leur reste plus grand chose. Pas grave, on a un plan B, un petit warung (genre petite cahute avec quelques tables et chaises si on est chanceux) caché dans les dédales de petites rues autour de l'hôtel. On s'y perd allègrement, faisant bien rigoler les enfants que l'on croise et attirant une foule de jeunes admirateurs qui nous suivent de loin, intrigués par ces drôles de bestioles que nous sommes.



Nous finissons par déclarer forfait, cherchons un plan C, un autre warung, que l'on finit par trouver celui-là, le Warung Kite. Nous sommes les seuls clients, le patron nous installe à son comptoir, épluche le menu avec nous, dont beaucoup d'items ne sont pas disponibles. Finalement, nous nous retrouvons avec un choix de plats quand même impressionnant : bol de riz, bol de nouilles ramen, légumes avec crevettes et boulettes de poulet, poulet frit et 2 pilons de poulet dans une sauce un peu piquante. Miam!



Finalement, nous restons là plus d'une heure, un énorme orage (avec foudre et tout le bataclan) s'étant déclaré suivi par une pluie torrentielle qui ne nous donnent pas envie de reprendre notre petite marche vers l'hôtel. Nous jasons avec notre hôte pendant ce temps, séances de selfies traditionnelles, avec le boss ET les clients présents, on finit par pouvoir partir et revenir pas trop mouillés à l'hôtel.

Souhaitons que la nuit soit bonne pour qu'on puisse partir comme prévu demain !



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